En 1900, l’épave d’un navire grec est retrouvée par 100 mètres de fond au large de l’île d’Anticythère. Sa cargaison, sans doute la plus fabuleuse cargaison artistique et commerciale de l’Antiquité jamais découverte, est considérée comme exceptionnelle par les archéologues du monde entier : sculptures de marbre et de bronze, amphores, pièces de monnaie et bijoux refont alors surface… Parmi tous ces objets rares, un mécanisme inconnu composé d’étranges roues dentées maintenues entre elles par les restes d’une structure de bois, attire l’attention des chercheurs. Cet étonnant dispositif datant d’environ 100 à 150 avant notre ère est aujourd’hui connu sous le nom de Machine d’Anticythère et serait une sorte de calculatrice astronomique extrêmement perfectionnée, probablement créée à Syracuse par le génial mathématicien Archimède. Ce calendrier lunaire qui permettait de prédire le mouvement des planètes est considéré comme un exploit technologique, « le premier ordinateur de l’humanité », et ne sera ensuite réinventé qu’un millénaire plus tard ! L’ensemble des découvertes provenant de la légendaire épave sont présentées en Grèce à travers une exposition temporaire proposée par le Musée archéologique national d’Athènes.
Vous aimerez aussi : Une famille met la main sur un trésor sous-marin et Une découverte riche de promesses : l’épave du Hanneke Wrome