Célèbre pour avoir orné la couronne de Louis XIV, le diamant bleu est également réputé pour le lot d’infortunes qu’il aurait causé à ses propriétaires successifs… L’histoire débute lorsque l’énorme pierre précieuse est rapportée d’Inde en Europe par un voyageur français et vendue à Louis XIV. Confiée alors à l’un des meilleurs joailliers de son époque, la taille du diamant mit deux ans à être réalisée et réduisit son volume de 112 à 68 carats, mais lui conféra un éclat exceptionnel. Il prit alors le nom de «Bleu de France» et trouva naturellement sa place parmi les joyaux de la Couronne.
Mais c’est avec le funeste destin que connut Louis XVI au cours de la Révolution et alors que diamant lui avait été volé que débute la malédiction. Le joyau disparu quelques décennies de la circulation avant de réapparaître à Londres au début du XVIIIe siècle, entre les mains d’un certain Hendricks Falls qui aurait dérobé la pierre à son père, diamantaire à Amsterdam. Apprenant que le voleur n’était autre que son fils, le père serait mort de chagrin, et rongé par le remords, le fils se serait ensuite suicidé. 1901, le diamant, retaillé, refait surface dans la collection de Henry Philip Hope sous le nom de «Hope diamond» qu’il conservera par la suite. De propriétaires en propriétaires les morts se succèdent : meurtre, noyade, suicide et accidents jalonnent l’histoire de cette gemme hors du commun. Toutefois, la malédiction semble avoir finalement pris fin avec son dernier propriétaire, le joaillier Harry Winston, qui a fait don du diamant au musée Smithonian de Washington. Le joyau est aujourd’hui l’un des objets d’art les plus visités au monde !
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